On peut se dire, un Opéra, plus jouer à Paris depuis 1958, de Wagner de surcroît, sur la mythologie allemande, c'est ringard ?
** L'Or du Rhin se compose de quatre scènes qui se jouent sans interruptions. Chaque scène est reliée à la suivante par un interlude orchestral.
Bien compris le principe de "pas de pause publicitaire" mais "petit interlude musical". Un peu comme quand on s'enchaine toute la saison des Friends d'un coup, c'est incontrôlable, il faut toujours en voir un de plus (question de vie ou de mort). Ensuite les yeux piquent et le dos fait mal, oué le coussin du canap' était mal calé...et les sièges de l'Opéra Bastille c'est pas le canap' !
** Les costumes ont tout compris à la tendances 2010 !! Oui la mode est un éternel recommencement : costumes militaires pour les Géants, robes drapées pour les Ondines, tabliers de cuir pour les Nains forgerons...
L'Or du Rhin carrément been ! '-)
"Un simple accord de mi bémol majeur, austère et immuable, jusqu’alors par nous inaudible, mais sans doute présent de toute éternité. D’abord à peine perceptible, le son se déploie, il se couvre et se recouvre de vagues et de courants ; ses houles « en roulant les images des cieux, mêlaient d’une façon solennelle et mystique les tout-puissants accords de leur riche musique » (Baudelaire, La Vie antérieure) : c’est peut-être le Rhin, mais c’est d’abord le monde saisi à la fois dans son mouvement perpétuel et sa permanence. Il suffit à Wagner de cet accord tenu les cent-trente sept premières mesures de l’oeuvre, pour faire se re-créer le monde devant nous, évoquer son éternité en même temps que ses métamorphoses. Et de cet accord fixe, au sens propre, fondamental, semble en même temps procéder toute musique. « On n’a jamais composé ainsi », écrivait Wagner, à la fois heureux et effrayé, à son ami Franz Liszt."